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vendredi 6 août 2021

"AUSWEIS*, BITTE !" ("laissez-passer, je vous prie !")



*Ausweis  : document d'identification délivré et exigé par les autorités d'occupation et par celles de collaboration pour avoir le droit de passer de la Zone Libre à la Zone Occupée et vice versa.

"Je ne tiens peut-être plus guère à la vie, seulement la machine est lancée1, le jeu continue. Il est de règle que le gibier coure toujours devant le chasseur et je me sens encore du souffle. Je ferai tout pour qu'ils n'aient pas le plaisir de m'avoir"(Joseph Joffo, un Sac de Billes, p. 224).

C'est-à-dire ...

- que je refuse de me laisser sidérer2 par cette logorrhée propagandiste complaisamment relayées, justifiées et entretenues par des media conspirants qui ont objectivement les mêmes intérêts économiques et politiques que les lobbies dominants

- que je refuse d'obéir à un pouvoir totalitaire3 qui "écrase les hommes les uns contre les autres, [...] détruit l’espace entre eux en supprimant la faculté de se mouvoir"(Arendt, le Système Totalitaire, iv). En effet, "le totalitarisme ne tend pas vers un règne despotique sur les hommes, mais vers un système dans lequel les hommes sont de trop"(Arendt, le Système Totalitaire, iii). De sorte que "les solutions totalitaires peuvent d'ailleurs fort bien survivre à la chute des régimes totalitaires, sous la forme de tentations fortes qui surgiront chaque fois qu'il semblera impossible de soulager la misère politique, sociale et économique d'une manière qui soit digne de l'homme"(Arendt, le Système Totalitaire, iv). Or l'instauration d'un "passe sanitaire" EST une solution totalitaire puisque, désormais, DES HOMMES SONT DE TROP, pas seulement indésirables en raison du péril que font peser leurs actes, avérés ou potentiels, mais à exclure en raison de la menace que fait peser leur constitution biologique. TOTALITAIRE est donc bien cette vulgate paranoïaque sécuritaire (requalifiée et euphémisée en "sanitaire"), fondement de tous les racismes et de tous les fascismes, m'enjoignant de considérer, a priori, autrui comme LA MENACE. Et que mon prochain soit soupçonné de dissimuler le mal au plus profond de lui-même plutôt que dans son sac ou dans ses poches à la manière d'un vulgaire terroriste rappelle encore et toujours la terrifiante Judenfrage chère aux nazis

- que je refuse d'obéir, plus précisément, à un "bio-pouvoir"4 totalitaire, étant entendu que "le bio-pouvoir est un élément indispensable au développement du capitalisme ; celui-ci n’a pu être assuré qu’au prix de l’insertion contrôlée des corps dans l’appareil de production et moyennant un ajustement des phénomènes de population aux processus économiques"(Foucault, Histoire de la Sexualité). De telle sorte que l'humanité est réduite à sa capacité à ne pas mourir du simple fait de l'incurie criminelle dudit "bio-pouvoir". Car "la [véritable] mortalité des hommes réside dans le fait que la vie individuelle, la bios avec sa biographie reconnaissable de la naissance à la mort, naît de la vie biologique, zôè"(Arendt, la Crise de la Culture, II, i) : elle en naît mais ne s'y réduit pas. L'y réduire suppose qu'il n'y a plus que des "corps" humains comme on parle de "têtes" de cheptel saines (c'est-à-dire covid free). L'y réduire, c'est donc mépriser la nature de zôon politikon de l'être humain. "La spécificité de la bio-politique du XXe  siècle : non plus faire mourir, non plus faire vivre, mais faire survivre. Car ce n’est plus la vie, ce n’est plus la mort, c’est la production d’une survie modulable et virtuellement infinie qui constitue la prestation décisive du bio-pouvoir de notre temps"(Agamben, ce qui reste d'Auschwitz). Ce qui reste d'Auschwitz ...

- que je refuse de légitimer, par mon obéissance, une clique politicarde mafieuse dont la corruption juridique et morale, l'incompétence financière, l'inefficacité administrative et la lâcheté sociale n'ont d'égales que l'obsession pathologique  du pouvoir et de la reconnaissance clientélistes, une clique qui trouve comme par hasard, dans ce qu'il est convenu d'appeler "crise sanitaire", l'occasion inespérée de, si j'ose dire, se refaire une santé et donc de combler son néant existentiel en apparaissant enfin, sans masque (!), pour ce qu'elle est : un simple pouvoir ubuesque de comumnication et de coercition

que je refuse de faire preuve de "civisme" dans le cadre d'un État Français qui conchie toute expression hétérodoxe (quid des objections des Raoult, Péronne, Fouché, Vélot, Henrion-Caude inter alia ?) qui ne va pas dans le sens des dogmes (politiques, économiques ou scientistes) bien compris des intégristes dominants9, État Français qui, de surcroît, abolit de facto l'État de droit en autorisant n'importe quelle instance juridictionnelle à se prévaloir de la notion de "circonstances exceptionnelles" pour justifier toute décision législative ou réglementaire attentatoire aux Droits de l'Homme, quand ce n'est attentatoire à la simple logique (quid , par exemple, de la contradiction entre la loi du 11 octobre 2010 prohibant la dissimulation du visage dans l'espace public et l'obligation de s'y masquer le visage ?). Pour ne rien dire des contrôles policiers réputés "aléatoires" mais qui, en réalité10, font toujours suite à une dénonciation ou à un soupçon relatif au faciès, ni du règne de l'arbitraire le plus complet dès lors que lesdites "circonstance exceptionnelles" effacent toute notion d'égalité face un pouvoir qui se fractionne en une myriade de "micro-pouvoirs" : "la forme juridique générale qui garantit un système de droits en principe égalitaires est sous-tendue par ces mécanismes menus, quotidiens et physiques, par tous ces systèmes de micro-pouvoirs essentiellement inégalitaires et dissymétriques"(Foucault, Surveiller et Punir)

que je refuse de faciliter la tâche de cet État policier aux abois11 en participant à mon propre "traçage numériquepar la production d'un quelconque document à teneur "sanitaire" doté d'un "QR code" : "le vrai effet du Panopticon [imaginé par Bentham au XVIII° siècle]12, c’est d’être tel que, même lorsqu’il n’y a personne, l’individu dans sa cellule, non seulement se croie, mais se sache observé, qu’il ait l’expérience constante d’être dans un état de visibilité pour le regard. Plus besoin d’armes, de violences physiques, de contraintes matérielles. Mais un regard qui surveille et que chacun, en le sentant peser sur lui, finira par intérioriser au point de s'observer- lui-même : chacun, ainsi, exercera cette surveillance"(Foucault, Surveiller et Punir). Et puis "c'est un cercle vicieux. Plus nos rapports au monde sont interfacés, plus nos corps sont des îlots dans un océan de données et plus nos esprits éprouvent, inconsciemment, cette coupure, qu'ils tentent de compenser. Et ils compensent en se reliant à des objets, en touchant et parlant à des dispositifs qui nous rassurent et nous distancient en même temps. […] On ne peut plus faire un pas sans être tracé. Il y a comme un Parlement des machines qui décide dans notre dos. Nous sommes gouvernés par des algorithmes. Mais on ne décide jamais de leurs critères ! On ne discute pas du programme, ni des arbitrages qu’ils vont faire pour nous"(Damasio, les Furtifs)

que je refuse d'appeler "démocratie"8 ce cirque permanent où paradent de sinistres guignols qui n'excellent qu'à jongler avec la crédulité d'un public préalablement abruti par les conditions de survie qui leurs sont imposées : "représente-toi de la façon que voici l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance. Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée; imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir leurs merveilles. […] Si donc ils pouvaient s'entretenir ensemble, ne penses-tu pas qu'ils prendraient pour des objets réels les ombres qu'ils verraient? "(Platon, République, VII, 515b). Notamment, tiens, comme c'est bizarre, lorsqu'il s'agit de sa santé : "il m’est arrivé maintes fois d’accompagner mon frère ou d’autres médecins chez quelque malade qui refusait une drogue ou ne voulait pas se laisser opérer par le fer ou le feu, et là où les exhortations du médecin restaient vaines, moi je persuadais le malade, par le seul art de la rhétorique. Qu’un orateur et un médecin aillent ensemble dans la ville que tu voudras : si une discussion doit s’engager à l’assemblée du peuple ou dans une réunion quelconque pour décider lequel des deux sera élu comme médecin, j’affirme que le médecin n’existera pas et que l’orateur lui sera préféré si cela lui plaît. Il en serait de même en face de tout autre artisan : c’est l’orateur qui se ferait choisir plutôt que n’importe quel compétiteur ; car il n’est point de sujet sur lequel un homme qui sait la rhétorique ne puisse parler devant la foule d’une manière plus persuasive que l’homme de métier, quel qu’il soit. Voilà ce qu’est la rhétorique et ce qu’elle peut"(Platon, Gorgias, 456c-d). Platon avait déjà tout compris ... il y a vingt-cinq siècles

- que je refuse de valoriser par mon obéissance les actions des Pfizer, Moderna, Astra-Zeneca, Johnson and Johnson et autres multinationales industrialo-pharmaceutiques qui se disputent, évidemment pour le plus grand bien de l'humanité, le magot du siècle. Car le virus du capitalisme financier mondialisé est de beaucoup plus redoutable pour l'avenir (ou ce qui en reste) de l'humanité (ou ce qui en reste) que le virus du covid (en tout cas, depuis deux-cent cinquante ans, il a fait, continue et continuera de faire infiniment plus de victimes ...)

- que je refuse d'appeler "pandémie" une maladie qui n'a causé (selon des statistiques officielles qu'on a tout lieu de soupçonner manipulées et donc surestimées) que deux millions de morts en deux ans dans un monde peuplé de huit milliards d'âmes (c'est-à-dire 0,025 % de la population mondiale). À titre de comparaison, l'épidémie dite de "grippe espagnole" de 1919-1920 a tué, selon les estimations, entre 20 et 100 millions de personnes à une époque où 2 milliards d'individus peuplaient la terre (soit 1 à 5 % de la population mondiale), pour ne rien dire des épidémies de peste ou de choléra qui décimaient jadis jusqu'aux deux tiers d'une population donnée. Et quid des cancers, des maladies cardio-vasculaires, du SIDA, etc. voire, simplement des accidents mortels de la route ? Il y a, rien qu'en France, environ 600 000 décès par an, toutes causes confondues. Ceux qui, ces deux dernières années sont officiellement imputés au Covid ne représentent qu'1/10 de ce total. Pourquoi les statistiques officielles, pourtant si friandes de comptabilité "scientifique", ne mettent-elles pas en perspectives leurs données chiffrées respectives ?

- que je refuse de me laisser duper5 par ces slogans publicitaires débiles du genre : "le vaccin vous protège contre les formes graves de la maladie" (ce que des essais cliniques OBJECTIFS ET CONCLUANTS n'ont encore montré pour AUCUN des quelque 150 produits vaccinaux anti-covid actuellement sur le marché, notamment s'agissant de leurs effets possiblement morbides, voire létaux6 ; et puis quel est ce VOUS à qui s'adresse le message ? en toute rigueur statistique, ce ne peut être qu'UNE POPULATION PRISE COLLECTIVEMENT et non pas CHACUN DE SES INDIVIDUS, ce que la propagande se garde bien de préciser). Ou encore : "on est moins (variante : on n'est pas) contagieux lorsqu'on est vacciné" (c'est ridicule, le vaccin stimule, dans le meilleur des cas, les défenses immunitaires naturelles de l'organisme contre la réplication virale, mais il est SANS EFFET SUR LA CONTAMINATION, ce n'est pas un antibiotique, ce que prouve le fait que 20 % environ des vaccinés qui -inquiets ?- se font néanmoins tester se révèlent porteurs du virus). Quant à la débilité que je préfère, c'est celle qui consiste à proclamer triomphalement que "80 à 90 % des cas graves concernent des non-vaccinés" (ah bon ! parce qu'il y a encore, très officiellement, 10 à 20 % de vaccinés parmi ceux qui doivent se faire hospitaliser ? en France aujourd'hui, ça fait tout de même plus d'une centaine par jour !!!). Pour ne rien dire de ce présupposé implicite dont les énonciateurs (-trices) ne sont même pas conscient(e)s : on vous dit "LE vaccin ceci ...", "LE vaccin cela …", comme s'il n'y en avait qu'un seul ou mieux, qu'une seule sorte (alors qu'il y en quatre : deux issues de technologies éprouvées -vaccin à virus atténué et vaccin à virus inactivé, la vidéo de Christian Vélot explique ça très bien- mais longs à tester et dont la couverture immunogène laisse parfois à désirer, deux issues de technologies nouvelles -vaccin à ARN messager et vaccin à vecteur viral- dont on ne sait rien pour le moment -en fait, ce sont les vaccinés qui servent, à leur insu, de cobayes- sinon qu'ils sont plus faciles à fabriquer et que les quatre vaccins autorisés par l'Union Européenne en font partie !)

- que je refuse d'appeler "science"7 cette bouillie conceptuelle scientiste, qui tend à faire accroire que des propositions sont d'autant plus vraies qu'elles sont plus bourrées de données chiffrées invérifiables censées mesurer des "faits" fantasmés à partir de notions indéfinissables au sein de "raisonnements" inconsistants et dont la durée de validité ne dépasse pas la durée du fantasme de son énonciateur (-trice). Quid, par exemple, de ce fameux "chiffre des contaminations quotidiennes" dont la valeur absolue dépend, évidemment, du nombre de tests réalisés, lequel est d'autant plus élevé que l'opinion publique a été, au préalable, plus affolée par des media complices ? Le pire, dans tout ça, c'est qu'on fait jouer à la science le rôle d'"idiot utile" à cette entreprise de désinformation systématique au point que ladite "science" devient la justification (justi-fiction ?) ultime de toute entreprise légiférante : "heureuse la nation où les lois ne seraient pas une science !"(Beccaria, des Délits et des Peines)

- que je refuse, plus précisément, d'appeler "science" ce prêchi-prêcha scientologique cette pensée magique de l'homme blanc dominateur et sûr de lui qui, se prenant le plus sérieusement du monde, pour le maître de la nature, autrement dit pour Dieu, voit en tout risque de vivre (et donc de mourir) un simple problème soluble dans et par une technologie agressive.  Vous êtes-vous seulement demandé, espèce de sinistres guignols prétentieux, combien de fois le virus du covid se réplique et mute pendant la durée de l'un de vos pitoyables "conseil de défense sanitaire", déjouant ainsi vos stupides et arrogantes stratégies ? Vous êtes-vous demandé comment, par le passé (ah oui, je sais, c'est un gros mot : le "progrès" ne saurait s'encombrer du "passé"), TOUTES les épidémies avaient TOUJOURS pris fin ? Ne vous êtes-vous pas rendu compte, bande de tristes bouffons, que la Nature (que vous n'êtes pas obligés d'appeler "Dieu") fait lentement mais bien ce que votre pitoyable technologie réalise vite mais mal ? Je veux dire qu'en l'occurrence, l'immunité collective est TOUJOURS atteinte par élimination, mutation et recombinaison génétiques spontanée NATURELLE des agents pathogènes, tandis que votre lamentable campagne de vaccination sera, dans le meilleur des cas inefficace, dans le pire des cas, criminelle. "La vaccination est le meilleur moyen de venir à bout du virus" prétendez-vous. C'est FAUX : en période de forte circulation virale, elle est surtout le meilleur moyen de produire des SOUCHES MUTANTES VACCINO-RÉSISTANTES, d'où la nécessité des n+1 doses, n tendant vers l'infini (le cas actuel de l'État d'Israël, dont la population est l'une des plus vaccinées au monde, est significatif : on y parle déjà d'y injecter une quatrième dose de vaccin !). D'ailleurs, n'est-il pas étonnant que les trois endroits au monde où il y a le plus de vaccinés (Islande, Israël, État du Vermont aux USA) soient aussi ceux où il y a le plus grand nombre de contaminés (toujours selon les statistiques officielles) par le "variant Delta" ? Et puis on ne vient jamais "à bout" d'un virus. Tout au plus tend-on à éliminer statistiquement la maladie qu'il provoque : Dame Nature ne fait que sélectionner progressivement les souches les moins gravement pathogènes de celui-ci, aidée, le cas échéant, par une campagne prophyllactique incluant, à titre accessoire, une vaccination INTELLIGENTE, c'est-à-dire PRÉVENTIVE, tandis que VOUS, pauvres Diafoirus dégénérés, Knock abrutis, Homais de caniveau, administrez LE vaccin comme on prescrit un antibiotique ou, mieux, un pesticide.

Bref, j'ai TREIZE BONNES RAISONS DE NE PAS ME FAIRE VACCINER ET AUCUNE DE ME FAIRE VACCINER CONTRE LE CORONAVIRUS. J'en ai même découvert une quatorzième : emmerder qui vous savez (mise à jour le 03/01/2022) ...


1Vendredi 6 août 2021, la loi autorisant la discrimination des êtres humains sur la base de leur situation vaccinale (nature et provenance du vaccin) est promulguée et publiée au J.O.R.F.

10L'auteur de cet article, qui a exercé la profession de Commissaire de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes (sic !), parle d'expérience.

12"La morale réformée, la santé préservée, l'industrie revigorée, l'instruction diffusée, les charges publiques allégées, l'économie fortifiée — le nœud gordien des lois sur les pauvres non pas tranché, mais dénoué — tout cela par une simple idée architecturale"(Bentham, le Panoptique).

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