Si Mordechaï Anielewicz était vivant aujourd’hui, il serait mort. Le dirigeant de l’Organisation Juive de Combat du soulèvement du ghetto de Varsovie serait mort de honte et de déshonneur en entendant les projets du ministre de la défense – pleinement soutenus par le premier ministre – de construction d’une « cité humanitaire » dans le sud de la bande de Gaza. Anielewicz n’aurait jamais cru que quelqu’un oserait concevoir un plan aussi diabolique 80 ans après l’holocauste.